dimanche 31 janvier 2021




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mercredi 3 juillet 2019

NE PAS RATIFIER LE CETA






Quelques jours après l’annonce d’un accord politique sur la finalisation des négociations commerciales entre l’UE et le Mercosur et à la veille de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi de ratification du CETA, défenseurs de l’environnement et des droits humains, professionnels des filières d’élevage, associations de consommateurs et syndicats de travailleurs, représentant 72 organisations, écrivent aux députés et aux sénateurs français pour leur demander solennellement de ne pas ratifier l’accord de commerce et d’investissement entre l’UE et le Canada.

Cet accord qui présente des risques largement documentés sur le plan économique, social, démocratique et écologique doit être examiné à l’Assemblée nationale, dès le 10 juillet en Commission affaires étrangères et le 17 juillet en séance plénière.



CETA

ETA, pour Canada-EU Trade Agreement (en français Accord Économique et Commercial Global (AÉCG)) est un vaste accord commercial négocié depuis 2009 entre le Canada et l’Union européenne. Actuellement en phase de finalisation, il reste d’être approuvé par le Conseil et le Parlement.
Quelques jours seulement après le rejet de l’ACTA au Parlement européen, une version fuitée du chapitre consacré à la protection de la propriété intellectuelle de CETA a été publiée, et reproduisait mot pour mot les pires passages d’ACTA relatifs aux sanctions pénales et aux dispositions répressives en matière de droit d’auteur. De nombreux analystes voient également dans CETA une réécriture des traités OMPI et ADPIC (OMC).
Une fois encore, cette fois à travers CETA, la Commission européenne tenter de contourner les institutions démocratiques et d’imposer les mesures répressives déjà rejetées par les citoyens et le Parlement européen. À l’instar d’ACTA, CETA représente une menace majeure pour la liberté d’expression en ligne et est porteur d’insécurité juridique pour les acteurs de l’Internet.
Qu'est-ce-que le CETA ?
Les organisations signataires :
350.org, AC!, ActionAid France, Adéquations, Aitec, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Amis de la Terre France, ANV-COP21, Association Léo Lagrange de Défense des consommateurs, Association Max Havelaar France, Attac France, AVSF, Banana Link, Bio Consom’acteurs, Biocoop, Bizi!, BLOOM, CADTM, CCFD-Terre Solidaire, CFE-CGC, CFTC, CGT, Collectif Ethique sur l’Étiquette, Collectif Repenser les Filières, Comité Pauvreté et Politique, Commerce Equitable France, Confédération Paysanne, CRID, Echoppe, Ethique et Investissement, Fédération Artisans du Monde, Fédération nationale bovine, Filière paysanne, FNE, FNH, Fondation Copernic, foodwatch France, France Amérique Latine, France Libertés-Fondation Danielle Mitterrand, Générations Futures, GERES, Greenpeace France, Ingénieurs Sans Frontières Agrista, Institut Veblen, Interbev, Justice Pesticides, LDH, Le Mouvement, Le Mouvement de la Paix, Les Jeunes Agriculteurs, MES – Mouvement pour l’Economie Solidaire, Notre affaire à tous, RAC – Réseau Action Climat France, React, REFEDD – RÉseau Français Étudiant pour le Développement Durable, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Sciences Citoyennes, Secours Catholique, Sherpa, SNESUP – FSU, Solidaires, Sumofus, Survie, Syndicat de la Magistrature, UFC-Que Choisir, UFISC – Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles, Unis pour le climat, Utopia, WECF France, wemove France, WWF France

mercredi 10 avril 2019

LIBERTÉ DE MANIFESTER : ABROGATION DE LA LOI – SAMEDI 13 AVRIL


MANIFESTATION  À PARIS  –  14 HEURES 


DÉPART PLACE DE LA RÉPUBLIQUE –

DIRECTION NATION – PLACE DES ANTILLES 

 

LA LDH  SERA EN TÊTE DE CORTÈGE,

APPORTEZ VOS BANDEROLES, DRAPEAUX, BADGES,  ET PANCARTES  

carte interactive des manifestations ici 

Le guide  du manifestant  ici 

Communiqué commun signé par plus de 50 organisations
Si la loi est votée par le Parlement au nom du peuple français, elle ne peut et elle ne doit pas porter atteinte à la libre expression du peuple. La loi adoptée par l’Assemblée nationale qui prétend encadrer le droit de manifester reste, malgré la censure partielle du Conseil constitutionnel, une atteinte grave aux libertés publiques et à l’équilibre des pouvoirs.
Les violences contre les personnes, les biens, les institutions qui ont eu lieu ne peuvent justifier qu’un exécutif s’arroge des pouvoirs exorbitants. Participer à une manifestation ne saurait signifier le risque pour chacun et chacune d’entre nous d’être poursuivi, fiché et condamné pénalement comme financièrement.
Soumettre les participants et les participantes à une manifestation à une fouille systématique, faire d’un visage en partie couvert un délit, persister dans l’usage d’armes qui mutilent, voici l’esprit et la lettre de mesures qui sont autant d’empêchements à l’exercice d’un droit essentiel en démocratie : celui de manifester publiquement, collectivement et pacifiquement son opinion.
Cette loi de circonstance porte un lourd risque d’arbitraire des gouvernements d’aujourd’hui comme de demain, nous en demandons l’abrogation. C’est pourquoi nous appelons à manifester partout en France le samedi 13 avril 2019.
Une conférence de presse se tiendra au siège de la Ligue des droits de l’Homme
(138 rue Marcadet 75018 Paris) le jeudi 11 avril à 11h.
Paris, le 8 avril 2019
Signataires : Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (Acat) ; Amnesty international France ; Association des Tunisiens en France (ATF) ; Association européenne pour la défense des droits de l’Homme (AEDH) ; Agir ensemble pour les droits de l’Homme ; Association France Palestine solidarité (AFPS) ; Attac ; Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid) ; Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) ; Confédération générale du travail (CGT) ; Confédération paysanne ; Confédération nationale du logement (CNL) ; Droit solidarité ; Emmaüs France ; EuroMed Droits ; Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) ; Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR) ; Fédération française des motards en colère (FFMC) ; Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) ; Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) ; Fédération nationale de la Libre pensée ; Fédération nationale des Francas ; Fédération syndicale unitaire (FSU) ; Femmes Egalité ; France Nature Environnement (FNE) ; Gilets jaunes de Commercy ; Gilets jaunes signataires ; Greenpeace ; La Cimade ; La Quadrature du Net (LQDN) ; Le Planning familial ; Les Amis de la Terre France ; Les Effronté-e-s ; Ligue de l’enseignement ; Ligue des droits de l’Homme (LDH) ; Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ; Mouvement national lycéen (MNL) ; Mouvement pour une alternative non-violente Ile-de-France (MAN) ; Oxfam France ; Pas sans nous ! ; Réseau Euro-Maghrébin citoyenneté et culture (REMCC) ; SOS Racisme ; Syndicat de la magistrature (SM) ; Syndicat des avocats de France (SAF) ; Syndicat national des journalistes (SNJ) ; Syndicat national des personnels de l’éducation et du social (SNPES PJJ/FSU) ; Union juive française pour la paix (UJFP) ; Union nationale des étudiants de France (Unef) ; Union nationale lycéenne (UNL) ;  Union des Tunisiens pour l’action citoyenne (UTAC).

vendredi 15 février 2019

NE LAISSONS PAS L’ANTISÉMITISME RELEVER LA TÊTE





NON À LA HAINE

La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a rappelé le 13 février 2019, 
dans un communiqué
l’importance de ce combat commun de toutes celles et de tous ceux qui s’attachent à faire vivre au quotidien l’idéal républicain de la fraternité, de l’égalité et de la liberté.
La LDH appelle en conséquence à soutenir partout en France les initiatives inscrites dans ce cadre pour refuser toute banalisation et faire reculer la haine.
Paris, le 15 février 2019

jeudi 25 octobre 2018

Des livres et l'Alerte - Maison des Metallos , 16 - 18 novembre

Programme de la 4ème édition

Vendredi 16 novembre

18h00-21h00 salle Claire | Ouverture – Projection débat “Vigilance, engagement, résistance”
18h : Projection du film “Meeting Snowden” de Flore Vasseur (49 mn, 2016)
19h : Rencontre avec Anne Beaumanoir (médecin, résistante, Juste parmi les nations), Lionel Duroy (écrivain) et Mme la ministre Christiane Taubira. 

Animée par Daniel Ibanez (co-fondateur du salon, Affaire Lyon-Turin) et Denis Robert (journaliste, écrivain).

Samedi 17 novembre

14h00-14h45 salle Noire | Spectacle I Muvrini
Extraits de textes et polyphonies
Muvrini (Les petits mouflons en corse) est un groupe de musique corse créé par les frères Alain et Jean-François Bernardini à la fin des années 1970.
Lors de leur tournée 2017 en France et en Belgique ils ont fait le choix engagé de faire monter sur scène les héros anonymes de la société civile : Céline Boussié et Valérie Pouilly à Agen , Ahmad Darkanzali  à Tours, Pierre-Alain Mannoni et Hubert Jourdan à Aix, Florent Compain à Nancy

14h00-15h00 salle Claire | Des consommateurs suffisamment alertés ?
Pour sa 4e édition, le salon des livres de lanceurs d’alerte rend un hommage particulier aux revues Que choisir et Prescrire dont le rôle en matière d’alerte n’est plus à démontrer. Au même titre que le livre, la revue, en posant l’alerte par écrit, la qualifie. Arnaud dBlauwe (rédacteur en chef de Que choisir) et Bruno Toussaint (chef éditorial de Prescrirenous expliqueront leur conception du rôle de protection des consommateurs. 
Avec Arnaud de Blauwe (Que Choisir) et Bruno Toussaint (revue Prescrire)
Animée par Irène Frachon (pneumologue, affaire Mediator)
14h-15h Salle Pavillon | Tous sous surveillance
Et vous, avez-vous quelque chose à cacher ? La collecte de vos données personnelles ne vous dérange pas ? IMSI-Catchers, notes blanches, données GPS : la technologie ouvre des opportunités, inédites dans l’histoire, de contrôle social par nos dirigeants. Ces nouveaux enjeux appellent de nouveaux contre-pouvoirs. Existent-ils ? Comment s’assurer que la révolution technologique que nous traversons actuellement ne se transforme pas en cauchemar demain ?
Avec James Dunne (lanceur d’alerte, affaire Qosmos) et Camille Polloni (journaliste, Les Jours.fr)
Animée par Jacques Follorou (journaliste, Le Monde)
14h00-15h00 salle 3 | Décryptage : désobéir pour lancer l’alerte ?
Les lanceurs d’alerte sont parfois décrits comme faisant acte de désobéissance civile. Faut-il nécessairement désobéir pour lancer l’alerte ? A quelles conditions l’acte transgressif permet-il de mieux lancer l’alerte ? Et quelles conséquences pour le lanceur d’alerte ? Marc Crépon dont les travaux interrogent l’idée et les formes de violence en démocratie propose de réfléchir à ces questions. 
Masterclasse de Marc Crépon (philosophe, ENS)
Animée Mahaut Fanchini (maîtresse de conférences en sciences de gestion, université Paris-Dauphine)
15h00-16h30 salle Noire | Migrations : quand la solidarité devient un délit
Tant de femmes et d’hommes poursuivis par la justice pour avoir aidé des personnes en détresse, pour avoir fait preuve de solidarité. Par quels mécanismes notre société a-t-elle pu renoncer à ses principes humanistes fondamentaux ? Le principe de fraternité, reconnu récemment par le Conseil constitutionnel, permettrait-il d’entrevoir le crépuscule du « délit de solidarité » ?
Avec Edmond Baudoin (artiste, auteur de BD), Christiane Hessel (militante des droits de l’Homme)
et Pierre-Alain Mannoni (enseignant-chercheur au CNRS, désobéissant civil)
Animée par Alexis Poulin (journaliste)
15h30-16h30 salle Claire | Décryptage : gagner après l’alerte
Les lanceurs d’alerte ne sont pas condamnés d’avance ! Ces combats en valent vraiment la peine et lorsqu’ils aboutissent, c’est toute la société qui en bénéficie. Qu’il s’agisse du retrait du Mediator ou du vote par le Parlement européen de l’interdiction de la pêche électrique, les combats d’Irène Frachon et de Claire Nouvian nous éclairent sur les ressorts d’une démarche victorieuse.
Avec Irène Frachon (affaire Mediator) et Claire Nouvian (association Bloom)
Animée par Daniel Ibanez (co-fondateur du salon, Affaire Lyon-Turin)
15h30-16h30 Salle 3 | Objets connectés : alerte sur les ondes
Avec l’explosion de l’usage des téléphones mobiles, antennes-relais, wifi, wimax, baby phones, bluetooth etc., les consommateurs sont-ils correctement informés face aux dépassements des seuils d’exposition des organismes des champs électromagnétiques liés à ces technologies sans fil ? Déjà plusieurs téléphones ont été retirés discrètement du marché pour dangerosité. Etat des lieux d’un scandale sanitaire en puissance… 
Raoul Périchon (électrosensible, collectif COMBALINKY) et Pierre-Marie Théveniaud (Association les Robins des Toits)
Animée par Pierrick Bourgault (journaliste)
15h30-16h30 Salle Pavillon  | Éditer l’alerte 
Écrire l’alerte, c’est s’inscrire dans la chaîne rigoureuse de l’édition. C’est aussi prendre un risque, s’engager, entrer dans le temps long. De l’auteur jusqu’au lecteur, quelles sont les étapes pour éditer l’alerte ?
Avec Antoine Caro (éditions Robert Laffont), Jean-Charles Gérard (éditions Max Milo) et Amélie Mougey (La Revue Dessinée)
et le témoignage vidéo d’un coopérant de justice ayant appartenu à la mafia corse
Animée par Gilles Bruey (co-fondateur du salon, librairie Le Presse Papier)
17h-18h Salle Pavillon  | Faire face au lobby agroalimentaire
Les lobbies sont omniprésents dans la prise de décision publique. La démission de Nicolas Hulot du gouvernement l’a rappelé brutalement. L’industrie agroalimentaire n’est pas épargnée par le phénomène, bien au contraire. Quelles sont les méthodes utilisées par ces multinationales de l’alimentation ? Qui sont ceux qui s’y opposent ? Comment leur faire face pour qu’ « assiette » ne rime plus avec « poison » ?
Avec Serge Hercberg (programme Nutriscore), Yasmine Motarjemi (lanceuse d’alerte, affaire Nestlé) et Isabelle Saporta (journaliste, RTL)
Animée par Alexandre Calvez (co-organisateur du salon)
17h-18h Salle 3 | Atelier : délivrer l’alerte
Présentation du guide du lanceur d’alerte du Défenseur des Droits. Des référents répondent à 5 témoignages de la salle avec orientations et conseils en direct. Un lanceur d’alerte est une personne qui veut signaler un danger ou un risque, mettre fin à une action illégale ou irrégulière en interpelant les pouvoirs en place ou en suscitant une prise de conscience. Les simples salariés ou citoyens engagés, se sentent souvent démunis et seuls. Cet atelier permet au public de rencontrer des experts pour être aiguillés dans leurs parcours.
Avec Elise Van Beneden (association Anticor), Nicolas Forissier (Collectif Metamorphosis) Raphaël Ruffier (Le Lanceur.fr)
et Carole Rouaud (co-organisatrice du salon et membre de l’association Anticor)
17h30-19h Salle Claire | Violences sexuelles : briser la loi du silence
Harcèlement, viol, intimidation, pédophilie, les agressions sexuelles et leurs auteurs se retrouvent dans toutes les activités. Politiques, sportives, religieuses, professionnelles toutes les sphères sont touchées. L’affaire Weinstein et le mouvement Time’s Up ont marqué à l’orée de 2018 un tournant dans la prise de conscience des violences sexuelles. La flambée médiatique, soutenue par les réseaux sociaux (le #metoo) a permis l’expression des victimes. Toutes les victimes. Ces paroles libérées changeront-elles la situation à long terme ?
Avec Isabelle Attard (députée EELV du Calvados, affaire Denis Baupin), André Bescond (actrice et réalisatrice du film “Les chatouilles”) et Alexandre Dussot-Hezez (association La Parole libérée)
Animée par Daphné Gastaldi (journaliste)
18h30-19h30 Salle Pavillon | Des associations pour construire l’alerte
 Henri Pézerat, scientifique militant, dénonça les ravages de l’amiante. Son fils Pierre continue son œuvre. L’association Henri Pézerat se bat pour la santé des personnes en lien avec le travail et l’environnement. Comment des associations lancent l’alerte ? Et comment viennent-elles en aide aux victimes des grands scandales sanitaires ? 
Avec Bruno Chareyron (CRIIRAD), Dominique Huez (médecin du travail), Geoffrey Livolsi (journaliste, cofondateur Disclose.ngo) et Annie Thébaud-Mony (chercheuse, association Henri Pézerat)
Animée par Daniel Ibanez (co-fondateur du salon, Affaire Lyon-Turin)

Dimanche 18 novembre

14h00-15h30 salle Noire | Alerte rouge sur l’hôpital
La situation de l’hôpital public en France se dégrade. Qu’il s’agisse des services des urgences saturés ou des dysfonctionnements récurrents du management, les patients et les personnels des hôpitaux sont en souffrance. Quelles sont les conséquences sur la santé des usagers ? Comment sortir de la course à la rentabilité ? Quelle voix donner au personnel soignant ? Les invités proposeront leurs solutions pour maintenir ce service public que tant de pays nous envient.
Avec Philippe Halimi (professeur de médecine), Patrick Pelloux (médecin, association des Médecins urgentistes de France) et Frédéric Pierru (sociologue, CNRS)
Animée par Caroline Chaumet (journaliste, réalisatrice, Passeursdalerte.org)
14h00-15h30 salle Claire | Journaliste d’investigation, un métier à risques
En 2017, 65 journalistes (incluant les journalistes professionnels, les non-professionnels ainsi que les collaborateurs de médias) ont été tués dans le monde parce qu’exerçant leur mission. Les assassinats successifs de Daphnée Caruana Galizia à Malte et de Ján Kuciak, en Slovaquie nous rappellent que le continent européen n’est pas épargné par le phénomène. Les journalistes d’investigation se considèrent-ils menacés? Comment se protège-t-on pour faire éclater une vérité qui dérange ? Témoignages de journalistes d’investigation.
Avec Antoine Deltour (lanceur d’alerte Luxleaks, soutien de The Signals), et Nicolas Vescovacci (journaliste, affaire Bolloré)
Animée par Tatiana Ventôse (journaliste youtubeuse, le Fil d’Actu)
14h00-15h30 salle Pavillon | Prohibition des drogues : alerte sur une criminalité légale ?
D’après l’ONU, la prohibition est un échec. La prohibition des drogues, ce dispositif légal, a-t-elle amélioré la santé publique ? Respecte-t-elle les droits fondamentaux ? Quid de la sécurité ? Si la réponse est non : faut-il lancer l’alerte ?
Bénédicte Desforges (ex-policière), Marc Fiévet (ex-agent infiltré de la Douane française)
Fabrice Olivet (association Auto-support des Usagers de Drogues – ASUD)
Animée par Fabrice Rizzoli (professeur de géopolitique critique des criminalités, association Crim’HALT)
15h30-16h30 salle 3 | Atelier : délivrer l’alerte
Présentation du guide du lanceur d’alerte du Défenseur des Droits. Des référents répondent à 5 témoignages de la salle avec orientations et conseils en direct. Un lanceur d’alerte est une personne qui veut signaler un danger ou un risque, mettre fin à une action illégale ou irrégulière en interpelant les pouvoirs en place ou en suscitant une prise de conscience. Les simples salariés ou citoyens engagés, se sentent souvent démunis et seuls. Cet atelier permet au public de rencontrer des experts pour être aiguillés dans leurs parcours.
Avec Raymond Avrillier (lanceur d’alerte), Fabrice Rizzoli (association Crim’HALT)
Mathilde Régis (Le Lanceur.fr) et Françoise Verchère (association Anticor) 
16h-17h30 salle Noire | Projection-débat : “Moi, salarié lanceur d’alerte”
Moi, salarié lanceur d’alerte” (documentaire de Pedro da Fonseca – Premières lignes, 35 mn).
Chacun d’eux, un jour, a pris la décision de rendre publiques les activités illégales de son employeur. Sans imaginer certainement à quel point cette décision allait durablement transformer leur existence. De salariés, ils sont devenus lanceurs d’alerte, avec toutes les difficultés professionnelles (procédure de licenciement, poursuites judiciaires) et personnelles que cela implique. Comment ont-ils vécu leur expérience ? Se sont-ils sentis piégés ? Se sont-ils sentis aidés ? Et si c’était à refaire ?
Avec Karim Ben Ali (ex-chauffeur poids lourds, affaire Arcelor-Mittal), Pedro da Fonseca (journaliste, Agence Premières lignes), Alain Gautier (syndicaliste, Affaire Vortex), Claire Hocquet (avocate)Jean Christophe Picard (association Anticor)
et Jean-Luc Touly (syndicaliste, affaire Veolia)
Animée par Carole Rouaud (co-organisatrice du salon)
16h-17h salle Pavillon | Dopage : vaincre l’omerta
Très régulièrement, la problématique du dopage revient sur le devant de l’actualité. Que ce soit dans le sport amateur ou professionnel, quelle que soit la discipline, l’ampleur du phénomène reste difficile à cerner en raison des difficultés à briser l’omerta. Christophe Bassons, cycliste professionnel dans les années 1990 et Laurent Benezech, ex-joueur du XV de France, ont eu le courage pour dénoncer le recours au dopage. Ils échangeront avec Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des sports lorsqu’a éclaté l’affaire Festina.
Avec Christophe Bassons (lanceur d’alerte, ex-Coureur cycliste), Laurent Benezech (ancien rugbyman)
et Mme la Ministre Marie-George Buffet
Animée par Alexandre Calvez (co-organisateur du salon)
16h-18h salle Claire | Police, où est le malaise
Les récentes statistiques et l’actualité nous interrogent sur le rôle de la police. Pression du chiffre, pression des médias, pression des citoyens, pression des dirigeants politiques, violence institutionnelle, quel est le rôle de la police dans une démocratie ; faut-il le redéfinir ? Au regard de l’affaire Benalla, quelle est la portée du devoir d’obéissance des fonctionnaires de police ? Quel équilibre entre protection des citoyens et protection des institutions ?
Avec Alexandre Langlois (syndicat VIGI – ministère de l’Intérieur / Police Nationale), Frédéric Ploquin (journaliste, Marianne)
et Omar Slaouti (comité Vérité et Justice pour Ali Ziri)
Animée par Christophe Grébert (journaliste)
17h30-18h30 salle Pavillon | Halte à l’obsolescence programmée ?
La surproduction et la surconsommation de produits conçus pour ne pas durer ont des conséquences écologiques insoutenables à long terme. L’obsolescence programmée retire par ailleurs aux citoyens la liberté de consommer de manière durable et responsable. Dans un monde aux ressources en cours d’épuisement, comment lutter contre les entreprises coupables d’obsolescence programmée ? 
Dialogue entre Serge Latouche (professeur émérite d’économie) et Samuel Sauvage (association HOP)
18h-19h30 salle Noire | Protéger le lancement de l’alerte
Les affaires récentes (Dieselgate, Luxleaks, Panama Papers etc.) démontrent le rôle essentiel que jouent les lanceurs d’alerte dans la mise au jour d’activités portant préjudice à l’intérêt général et au bien-être des citoyens et de la société. En écho, la Loi Sapin II, la directive européenne pour la protection des lanceurs d’alerte, mais aussi la loi sur le secret des affaires, se télescopent. Faut-il protéger les lanceurs d’alertes ou protéger le droit de lancer l’alerte, d’informer ?
Avec Juan Branco (avocat, affaire Julian Assange), Francis Chateauraynaud (EHESS), et Serge Portelli (magistrat)
Animée par Daniel Ibanez (co-fondateur du salon, Affaire Lyon-Turin)